Que s’est-il réellement passé dans le pavillon de chasse de Mayerling où l’Archiduc Rodolphe de Habsbourg, fils de Sissi et de l’Empereur François-Joseph, et appelé à régner, a trouvé la mort avec sa maîtresse Marie Vetsera ? Suicide ou complot ?

Le 30 janvier 1889, le monde entier est sous le choc en apprenant la mort du Prince Héritier d’Autriche-Hongrie, l’Archiduc Rodolphe, le fils de Sissi et de l’Empereur François-Joseph. S’est-il suicidé avec sa très jeune maîtresse Marie Vetsera, comme l’affirme le communiqué officiel, ou est-ce un complot envers ce futur Empereur, trop libéral, trop démocrate aux yeux de certains ? Cela fait plus d’un siècle que les deux hypothèses s’affrontent. Il n’y avait que quatre témoins. L’un d’entre eux, le Comte Hoyos, va libérer sa conscience en transmettant le secret à son plus jeune frère.

Ce testament, transmis verbalement de père en fils, ou à défaut au frère cadet, est parvenu au journaliste franco-autrichien Ladislas de Hoyos, celui qui, après avoir retrouvé Klaus Barbie, présenta le journal de TF1. N’ayant pas de fils, il l’a transmis à son demi-frère cadet, François Varay, auteur de ce récit. Ce dernier plaide pour la recherche de la vérité en apportant ce nouveau témoignage, révélation qui renverse les certitudes historiques, au-delà des reconstitutions romanesques qui ne rendent pas compte du caractère réel de Rodolphe, mélange de modernisme et de légèreté viennoise.